• Notre histoire

Notre histoire

L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance a été créée au Caire en Egypte en 1906 à l’initiative de Boghos Nubar Pacha. Avec un groupe de notables arméniens, il jeta les bases d’une grande Union. Leur motivation principale était de créer une association destinée à secourir le peuple arménien, dont la survie, en tant que minorité chrétienne de l’Empire ottoman, était menacée. L’objectif était donc clairement défini : rassembler les Arméniens, concourir à leur développement intellectuel, économique et moral, et leur permettre ainsi de se maintenir sur leur terre natale.

Ainsi, entre 1906 et 1914, des dizaines de sections de l’Union furent fondées et apportèrent une aide efficace aux populations rurales arméniennes d’Asie mineure par l’envoi de machines agricoles et de semences, tout en développant l’alphabétisation par l’ouverture de nombreuses écoles.

La période de la Première Guerre mondiale, durant laquelle fut perpétré le génocide arménien, marqua durablement l’histoire moderne des Arméniens ; elle fut aussi déterminante pour l’UGAB. En 1914, Boghos Nubar Pacha quitte le Caire pour s’installer définitivement à Paris. Malgré les lourdes pertes subies par nombre de sections de l’Union, celle-ci parvient à porter secours aux rescapés du génocide grâce au dévouement de ses membres survivants.

Après la guerre, l’UGAB se réorganise et se redéploie dans les nouvelles terres d’asile, au Proche-Orient, en Grèce, en France et en Amérique, où elle va dorénavant se consacrer à la diaspora naissante.

En 1921, le siège de l’UGAB est transféré du Caire à Paris. A partir de 1922, une grande partie des Arméniens de Turquie se déplace d’Orient en Occident, et tout particulièrement vers la France. Ainsi, Marseille fut la première section française créée en 1910.

Peu à peu, les Arméniens organisèrent leur vie communautaire dans les divers pays d’accueil, tandis que les orphelinats se vidaient. L’UGAB peut alors se consacrer de nouveau et pleinement à ses objectifs initiaux : l’éducation et la culture. L’Arménie, qui regroupe les survivants de la Première Guerre mondiale, devient également l’objet d’une attention soutenue.

Lorsque l’UGAB perd son fondateur en 1930, lui succède une personnalité non moins illustre, le magnat du pétrole Calouste Gulbenkian. De 1930 à 1932, celui-ci prend en charge les intérêts de l’organisation, puis laisse la place au fils cadet de Boghos Nubar Pacha, Zareh Bey Nubar qui occupe la présidence jusqu’en 1940.

A la veille de l’invasion allemande, le siège central est déplacé provisoirement de Paris à New York. Mais ce n’est qu’en 1942 qu’Arshag Karagheusian en devient le 4ème président. L’Amérique et les années 50 donnent alors à l’UGAB une impulsion nouvelle. La première section aux USA fut créée dès 1908 à Boston et l’Union s’y développa rapidement. Mais c’est précisément avec le transfert définitif de son siège à New York (1943) et sous la présidence d’Alex Manoogian qu’elle va prendre sa véritable dimension mondiale.

Alex Manoogian préside l’Union de 1953 à 1989. Elle se développe à travers le monde et devient l’association la plus importante de la diaspora arménienne. En 1981, son siège est transféré à Saddle Brook, dans le New Jersey. Elle compte, aujourd’hui, 77 sections locales dans 31 pays, répartis aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Australie. Le centre de recherche de l’UGAB, la Bibliothèque Nubar établie par Boghos Noubar, est situé à Paris.

En 2002, Mr Berge Sétrakian a pris la présidence de l’Union. Diplômé en droit, il est actuellement associé à Dewey & LeBoeuf LLP, un cabinet d’avocats spécialisé en droit international, corporatif et commercial. Né à Beyrouth en 1949, Berge Setrakian s’est engagé dès son jeune âge : il sert d’abord dans les différentes sections de jeunesse de l’UGAB avant de rejoindre le Conseil central de l’Union. Berge Setrakian a été le Commissaire Général des scouts du Liban et président Mondial des sections de jeunesses de l’UGAB.