décembre 01, 2022
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L’école de l’UGAB Paris fait peau neuve

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Les équipes de l’UGAB France et le responsable pédagogique de l’école ont souhaité enrichir son offre culturelle et linguistique du centre culturel Alex Manoogian en mettant à disposition des enfants et des adultes de nouveaux enseignements et activités tout au long de l’année, dès le mois de novembre.

La nouvelle formule de l’Ecole du samedi

Le Centre culturel Alex Manoogian lance de nouvelles activités pour les élèves âgés de 4 à 18 ans. Ouverte le samedi après-midi, l’école offre depuis le 19 novembre un enseignement pédagogique complet et adapté à chaque enfant. Pour cela, l’UGAB avait à cœur de créer des groupes selon les différents niveaux d’arménien. Des professeurs expérimentés et bienveillants dispensent ainsi des cours de langue, de chant et d’arts plastiques de 13h30 à 16h. Un goûter équilibré est également proposé de 16h à 16h30.

À partir de 16h30, l’UGAB offre également la possibilité de choisir, en option, différentes activités culturelles comme des cours d’apprentissage aux instruments traditionnels (Chevi, Dhol, Kamantcha et Duduk), du théâtre, des cours d’échecs ou encore de l’éveil artistique. Pour ceux qui préfèrent le sport, l’US Nubar propose toujours du basket et du multisport aux enfants et adolescents. Une navette est prévue pour faire le relai entre le centre culturel et le gymnase Suchet.

Un programme repensé autour de la langue arménienne

Aujourd’hui, l’apprentissage de la langue arménienne décline peu à peu parmi les jeunes générations de la diaspora. C’est pourquoi l’UGAB a souhaité donner un nouveau souffle à son école en créant une véritable immersion linguistique et culturelle, permettant aux enfants de s'imprégner de cet environnement arménophone.

“Notre envie était de créer une petite Arménie à Courcelles le samedi après-midi”, indique Manon Zeidler, Responsable culture & éducation à l’UGAB France. “Les professeurs ne parlent qu’en arménien avec les enfants : pendant les cours mais aussi pendant le goûter ou les activités culturelles. Nous souhaitions montrer aux enfants que l’arménien n’est pas une langue qui s’apprend en cours ou en famille, mais une langue qui se pratique entre amis, à travers la musique, le dessin, le sport...” poursuit-elle.

L’idée de ce parcours était également de mettre en place des activités plus ludiques et créatives, telles que les arts plastiques, les cours de musique, les échecs ou encore l’éveil artistique. “Avec ces nouvelles activités, nous avions envie de créer une journée plus divertissante et enrichissante. Nous voulions élaborer un programme à la fois sérieux, convivial, dans un environnement qui permette l’émergence de nouvelles amitiés entre les enfants”, ajoute Manon Zeidler.

Des cours pour adulte en ligne

Pour les adultes, Meguerditch Basma, responsable pédagogique de l’école, dispense des cours d’arménien occidental. Les sessions ont lieu en semaine et en ligne, permettant aux élèves de s’adapter en fonction de leur emploi du temps et de leur situation géographique. Pour s’inscrire, les adultes sont invités à contacter directement le responsable pédagogique afin de trouver le meilleur créneau. À noter que des cours d’arménien oriental seront également bientôt dispensés, selon la demande.

Une école presque cinquantenaire

Depuis sa création en 1974 à l’initiative d’Anahid Sabbagh et de Mary Gortzounian, l’école de l’UGAB n’a cessé d’évoluer et de s’adapter aux besoins des nouvelles générations. Ce n’est pas la première fois que le centre renouvelle son école hebdomadaire. En 1986, Nadia Kebabdjian et Garabed Dakessian avaient étoffé le programme de l’école, en y ajoutant des activités périscolaires telles que des cours de musique, de danse traditionnelle ou encore d’informatique. Après plusieurs refontes, cette nouvelle formule vise à améliorer la connaissance de la langue arménienne à travers la pratique de plusieurs activités. L’objectif est clair : développer un sentiment fort d'aménité chez les plus jeunes mais aussi chez les adultes en quête d’identité.

Cet article a été publié dans les Nouvelles d'Arménie Magazine n°301